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La femme du Cheikh sans provision.

Francoise Legarde By Francoise Legarde | giugno 03, 2012 | France

La princesse Maha al-Sudairi, épouse du prince Al Naïef Bin Abdulaziz al-Saoud, ministre de l’Intérieur du royaume wahhabite, a laissé une montagne de dettes dans les boutiques de luxe et un palace parisiens.

Les créanciers parisiens se bousculent à la porte de cette princesse de la famille royale saoudienne. C'est que Sa Majesté a laissé 15 millions d'euros de  dettes  (Bilan provisoire de ses courses folles).

Plus d’une année s'est écoulée depuis certains achats. Et, toujours pas un quarter de pétrodollar à l'horizon. Ceux qui ont fait les frais de l'indélicate princesse de Riyad racontant qu'à chacune de ses visites, les cartes de paiement princières restaient royalement muettes ou refusaient carrément l'opération.

Femme du chèque sans provision, Maha al-Sudairi ne s'est pourtant pas privée de franchir les portes de chez, Dior, d'un franchisé Kay Largo (qui, après avoir récupéré 50 000 euros, réclame un solde de près de 90 000 euros, via la justice), Divina, Hanro, Marina ou même le Nain bleu… Et de chez Chaumet où 600 000 euros de parures et bagues n'auraient toujours pas été réglés.

Quant aux check-out après ses très longs séjours hôteliers, on atteint des records de sommes dues. Ainsi, selon les infos qui circulent dans le triangle d'or, une note de 8 millions d'euros reste en souffrance au Crillon. Le palace de la place de la Concorde, où les commerçants venaient toquer, agitant des notes pharaoniques dans des mains tremblantes de rage, attend aussi le règlement des 30 000 euros mensuels de teinturerie de la princesse. Normal. C'est qu'elle "achetait" beaucoup de vêtements.

Et de sous-vêtements. A en croire Jamila Boushaba, qui tient une boutique de lingerie O Caprices De Lili, Maha al-Sudairi lui devrait 70 000 euros "avec la remise".

Car, en plus, la princesse négociait. Mais, après être ressortie "avec une centaine de sacs", elle a laissé son intendant régler la douloureuse à coups de promesses. Un scénario qui est quasiment le même à chaque fois.                Ce qui n'est toujours pas fait… depuis juin 2008. Jamila a bien tenté une réclamation à l'ambassade saoudienne, puis auprès du consul du royaume où on lui a répondu qu'on ne "pouvait pas honorer les factures de petite culottes de la princesse."

Laquelle se terre depuis deux semaines au… George V, chez… son neveu. Parce qu'en terme de valeurs, la famille, il n'y a que ça de fiable par les temps qui courent.


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